« Let's Get Involved » est de retour ! Aujourd'hui, découvrez un guide de vieillissement de nos chouchous hoppers en kaolin CDA, par James Makin.
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En attendant, faites défiler la page et laissez-vous inspirer ! À vous, James !
Les trains en argile de Chine ont longtemps exercé un attrait particulier sur de nombreux passionnés de chemin de fer, probablement le paysage pittoresque des Cornouailles, les lignes secondaires pittoresques de la campagne et le transport de classe 37 presque mur à mur étant des facteurs importants qui rendent ces sujets si populaires, à la fois sous forme de prototype et de modèle.
La sortie des wagons CDA de l'ère moderne a donné lieu à une idée très tentante : antidater les modèles pour recréer les souvenirs des wagons en argile de Chine de la fin des années 1990, portant leur livrée bleue d'origine des argiles de Chine anglaises, bien qu'avec les logos distinctifs arrachés depuis longtemps des corps de trémie, et recouverts d'une bonne couche de la poussière d'argile de Chine blanche fantomatique emblématique.
Cet article étape par étape vous guide à travers certaines des étapes clés de la patine d'un CDA en argile de Chine, dans le but d'inspirer et d'encourager les modélistes à sortir les pinceaux et à s'y mettre !
Le point de départ du projet était un ensemble de trémies Accurascale EWS ; n'importe quelle version pouvait être utilisée pour cet exercice de rétrodatation. Les magnifiques corps de trémies brillants n'allaient pas rester ainsi très longtemps !
Les essieux montés ont été démontés au préalable et mis de côté pour un entretien ultérieur. Pour démonter chaque essieu, un tournevis cruciforme a été utilisé pour dévisser d'abord le cadre en plastique incliné situé sous les essieux, puis pour extraire l'essieu de chaque palier d'essieu à l'aide d'un tournevis plat, en veillant à ne pas trop plier les côtés du châssis vers l'extérieur.
Afin de reproduire ces wagons dans leur livrée bleue sans marque, les nouveaux logos EWS, les panneaux TOPS et les détails, datant de la fin des années 1990, il a fallu supprimer l'ensemble des impressions Accurascale. Heureusement, l'impression Accurascale s'enlève très facilement avec une petite quantité de diluant émail Humbrol, appliqué au bout d'un coton-tige et frotté délicatement sur l'impression. La marque s'est rapidement décollée, révélant une peinture impeccable. À ce stade, la bâche rouge EWS et la structure métallique ont été repeintes en bleu pour reproduire l'ancienne livrée ECC, en utilisant un pinceau fin pour atteindre tous les recoins de la caisse de la trémie.
Avant d'appliquer de nouveaux autocollants, il est toujours recommandé de pulvériser une couche de vernis brillant afin d'obtenir une surface de pose optimale. Le vernis brillant Railmatch a été appliqué et laissé sécher quelques jours avant l'application d'un jeu d'autocollants CDA d'époque de Railtec Transfers. Ensuite, et c'est peut-être l'étape la plus importante de ce projet de vieillissement, le wagon a été entièrement recouvert d'une couche de vernis mat Railmatch, qui a ensuite durci complètement pendant un mois avant de passer à l'étape suivante.
La raison de la couche de vernis mat est de donner une bonne « clé » pour les intempéries ultérieures abordées plus tard dans le projet, qui autrement ne colleraient pas à la brillance satinée des wagons lorsqu'ils sortent de la boîte.
Un mois plus tard, le vernis mat Railmatch étant complètement durci, nous avons commencé à reproduire les restes du logo ECC décollés sur le côté de chaque caisse de trémie. Après avoir pris des photos du prototype, un contour rectangulaire a été masqué sur le côté de la caisse avec du ruban adhésif Tamiya à faible adhérence, puis la ligne irrégulière a été retouchée avec du bleu Humbrol n° 109, puis laissée sécher quelques jours avant de pouvoir commencer à patiner. 
On peut maintenant commencer à observer le vieillissement réel ! Dans l'ensemble, chaque trémie CDA présente une teinte blanche atténuée, due à l'accumulation de poussière de kaolin sur le wagon. Une façon efficace de reproduire ce phénomène en miniature est d'appliquer une couche de peinture blanche sur toute la surface, puis de la retirer pour laisser un filtre blanc délavé sur le dessus du wagon.
Pour cela, utilisez du Humbrol n° 1. Le blanc mat 34 a été généreusement peint sur le wagon, en commençant par le toit et le capot, et en l'appliquant sur une section à la fois avant de le retirer avec des cotons-tiges et un essuie-tout, pour laisser le résidu blanc pâle souhaité sur la surface du modèle. 
On peut voir ici le processus de retrait en action : le coton-tige est déplacé verticalement vers le bas, imitant ainsi le mouvement de l'eau de pluie sur le toit du wagon, entraînant la poussière de kaolin vers le bas. Le même processus est répété sur toute la partie supérieure du wagon.
Descendant sur les côtés, la même peinture émaillée blanche est appliquée sur l'ensemble du corps de la trémie, le châssis et tout ce qui se trouve entre les deux, avant d'être à nouveau retirée vers le bas. Il est conseillé de ne travailler que sur une petite zone du modèle à la fois pour éviter que la peinture ne sèche sur le wagon avant d'avoir pu retirer la majeure partie. Si la peinture commence à sécher, ajoutez simplement un peu de diluant pour émail pour la ramollir, puis appliquez de la peinture blanche fraîche et nette. 
En prenant un peu de recul pour vérifier l'avancement des travaux, on constate immédiatement la différence que la couche de peinture blanche apporte à la couleur générale du wagon, une fois retirée. Le wagon supérieur paraît encore neuf, et une seule application de peinture blanche a complètement atténué la palette de couleurs. La peinture blanche qui s'accumule dans les creux donne l'impression que de la poussière de kaolin s'accroche au wagon, comme en vrai.
La raison pour laquelle la couche de peinture blanche adhère au wagon est purement due à la couche de vernis mat ajoutée plus tôt dans le projet, sans cela, la peinture blanche s'effacerait directement et ne nous donnerait pas l'effet que nous recherchons, donc cette image montre comment l'étape de vernissage mat est la clé de l'effet ici.
On pourrait penser que les wagons en kaolin seraient simplement blancs patinés, mais en regardant les photos des prototypes, on se rend vite compte combien d'autres tons différents se mélangent, en particulier les stries brun rouille émanant des évents d'un côté du wagon et d'autres fixations fixées aux trémies à carrosserie en aluminium elles-mêmes.
Après avoir laissé les wagons de côté quelques jours pour permettre à la couche de peinture blanche de durcir, les teintes rouille ont pu être appliquées. Pour recréer les traces de rouille, du brun cuir mat Humbrol n° 62 a été appliqué avec parcimonie à l'aide d'un pinceau de taille moyenne, puis appliqué par pointillages sur les flancs, là où les traces étaient visibles.
Après avoir appliqué la peinture brune au brossage à sec aux endroits clés, l'étape suivante consistait à l'intégrer à la carrosserie blanche du break. Un coton-tige imbibé de diluant pour émail Humbrol a été frotté sur le dessus, puis, verticalement vers le bas, a commencé à adoucir le brun et à l'appliquer sur les flancs. Vous pouvez ensuite retoucher le résultat en suivant les photos du prototype jusqu'à ce que vous soyez satisfait du résultat.
Par mesure de prudence, il est judicieux de laisser quelques jours de durcissement de la peinture entre l'application de la couche précédente de peinture blanche et de cette peinture brune, afin que vos diluants pour émail ne rongent pas la couche blanche.
Un côté du CDA présente les évents latéraux qui produisent les marques de rouille caractéristiques le long de la trémie, là où l'eau de pluie dépose des dépôts brun rouillé sur les flancs. Celles-ci ont été recréées en miniature à l'aide d'un petit pinceau 5/0, trempé dans de la peinture brune Humbrol 62 et essuyé presque à sec avec un essuie-tout, avant d'être traînées sur le côté du wagon, augmentant l'intensité des traces pour correspondre aux photographies du prototype.
Pour obtenir des stries parfaites, il faut s'entraîner et quelques essais ont été nécessaires pour obtenir le résultat souhaité. Si vous en faites trop, pas de panique ! Il suffit d'ajouter du diluant pour émail pour diluer la finition ou de rincer et de recommencer. Il est essentiel d'expérimenter et de voir ce qui fonctionne bien. Il est important de reproduire les résultats sur des photos réelles, car l'intensité des stries varie au fil du temps.
Ensuite, une légère couche de peinture émaillée blanche mate a été appliquée à l'aérographe, contribuant à atténuer davantage les couleurs des wagons, y compris le châssis. Un aérographe Badger 175 double action, fiable mais vieillissant, a été utilisé pour cette tâche afin de permettre un bon contrôle de la pression d'air et du volume de peinture. Il existe cependant une gamme intéressante d'aérographes modernes à bon prix qui permettent de s'initier à l'aérographie sans trop investir.
Les observateurs attentifs remarqueront peut-être que les essieux montés n'ont pas encore été réattachés aux wagons lors de ce processus de vieillissement, car ils bénéficient d'une transformation distincte. À l'extrême gauche, on peut voir les roues arriver d'Accurascale, puis les recouvrir d'une peinture émaillée gris foncé (au centre) , puis la retirer avec des cotons-tiges pour révéler l'aspect souhaité à l'extrême droite.
La peinture gris foncé a été appliquée sur l'ensemble des essieux, y compris l'arrière des roues et des essieux, à l'exception de la bande de roulement. Une fois sèche, une couche de peinture blanche a été appliquée au pinceau sec pour reproduire l'accumulation de poussière de kaolin et de saleté, comme sur les prototypes CDA. Les essieux ont ensuite été refixés sur chaque wagon, les supports en plastique revissés et peints en blanc pour s'harmoniser avec le châssis patiné.
Une fois le poudrage blanc terminé sur les wagons eux-mêmes, les derniers détails peuvent être ajoutés, tels que les tampons graissés, reproduits en trempant un coton-tige dans une peinture gris foncé (Humbrol n° 32) , en séchant légèrement, puis en tamponnant à plusieurs reprises le centre de chaque tampon.
Le châssis d'une CDA comporte plusieurs leviers, poignées et couvercles de boîte d'essieu peints en jaune, généralement bien entretenus et visibles à travers les couches de kaolin déposées sur le châssis. Ces éléments ont été appliqués avec du jaune pâle (Humbrol n° 74) et soigneusement appliqués à l'aide d'un petit pinceau 5/0.
Après avoir épluché un nombre considérable de photos de wagons CDA, une anomalie a été constatée : les angles de la structure bleue semblaient beaucoup plus propres que les côtés, probablement parce que les dépôts de kaolin ruisselaient sur les côtés. Un coton-tige imbibé de diluant à émail a été délicatement frotté sur les angles de la structure bleue pour éliminer une partie de la poussière blanche et faire ressortir la peinture bleue plus vive de cette zone.
Enfin et surtout, la tâche finale consistait à ajouter un peu de patine aux tiges de tampon-d'après les photographies, celles-ci ont pris une finition brun rouille après un certain temps de service, les tiges ont donc été retouchées avec du Humbrol n° 186 à l'aide d'un pinceau fin.
Résumé
Dans l'ensemble, les CDA constituent un projet de vieillissement très amusant, pour transformer les modèles neufs en trains emblématiques en argile de porcelaine blanche fantomatique pour lesquels Cornwall est célèbre, aux yeux de nombreux passionnés de chemin de fer.
Les wagons sont maintenant prêts à entrer en service et, dans leur état de la fin des années 1990, représentent le train idéal pour rouler derrière une classe 37 ou peut-être une excellente raison de vous offrir la prochaine classe 66 Accurascale EWS !
